La ville de Butembo enregistre ce dernier temps un nombre élève des déplacés et réfugiés internes, venus de la région de Beni. Depuis le début des tueries et massacres dans cette partie de la province du Nord Kivu,plus de mille trois cents vingt-cinq réfugiés et déplacés internes ont été répertoriés dans cette ville commerciale.

Ces personnes vulnérables réparties dans quatre communes (Kimemi, Bulengera,Mususa et Vulamba),sont hébergées dans des familles d’accueil estimées à deux cent soixante-cinq. Vu ce nombre insuffisant des familles d’accueil, d’autres déplacés par contre sont installés dans des églises et écoles et quelques-uns passent la nuit à la belle étoile

En à croire l’un de ces déplacés, pendant les heures de cours, ce qui sont hébergés dans des écoles sont condamnés de faire sortir leurs objets ménagers afin de permettre aux élèves de suivre cours. À lui d’ajouter que même des familles d’accueil où ils logent sont aussi dans des conditions très précaires et nécessitent aussi une assistance en vivre et non vivre.

Pour assurer leur survie, certains sont obligés de faire les portes à portes pour demander de l’aide aux passants et commerçants dans le centre-ville même dans des quartiers.Très inquiets de ces conditions précaires,ces victimes des massacres lancent un s.o.s aux autorités locales mais aussi aux organisations humanitaires de leurs venir en aide

Mais aussi ces déplacés venus en majorité de Beni,une zone touchée par les tueries répétitives,exigent un retour urgent de la paix dans leur milieu d’origine afin. d’assurer la survie de leur famille,et oublier ce chapitre de déplacés internes.

Signalons que pour assurer leur intégration sociale, certaines organisations humanitaires locales assurent des formations en art et métier afin de permettre à ces déplacés de subvenir de subvenir tant soit peu aux besoins du quotidien

Nehemy Mbusa depuis Butembo