La réaction « critique » du Président rwandais Paul Kagame au sujet du rapport Mapping a suscité une levée de boucliers en RDC. Bien que tardivement, Jean-Marc Kabund, premier vice-Président de la chambre basse du parlement, quasi désemparé a fustigé l’attitude de l’homme fort de Kigali.

Très souvent imprévisible et offensif, Jean Marc Kabund a, cette fois-ci, contrairement à son noble combat, remué le couteau dans la plaie des congolais. Un tweet tel un simulacre.

« La posture négationniste du Président Rwandais face aux crimes commis en RDC est une attitude  d’un accusé plaidant non coupable. L’essentiel pour nous c’est l’institution sur base du rap MAPPING, d’1 TPIRDC afin que les auteurs… qui qu’ils soient et où qu’ils se trouvent répondent… », écrit-il.

Jean-Marc Kabund essaie là de tempérer modestement un affront, alors que les congolais attendaient une réponse à la hauteur. Un travail de sape mené par les rwandais d’abord par son ambassadeur en RDC , ensuite par Kagame concernant le rapport Mapping. Celui que l’on surnomme 520 gigas passe tacitement aux aveux. D’après plusieurs observateurs et analystes, c’est une sortie médiatique mitigée.

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