C’est ce que l’Organisation mondiale de la santé appelle un processus de préqualification d’un vaccin. Ce produit injectable, Ervebo, fabriqué par le fabricant Merck, a été jugé conforme aux normes en matière de qualité, de sécurité et d’efficacité par les experts de l’OMS mardi 12 novembre dernier. Cela étant, les agences des Nations Unies peuvent acheter le vaccin pour les pays à risque sur la base de cette nouvelle recommandation.

Ce processus de préqualification de ce vaccin a été le plus rapide jamais mené par l’OMS. C’est une étape cruciale qui permettra d’accélérer son autorisation, son accès et son déploiement dans les pays les plus exposés au risque d’épidémie d’Ebola.

« C’est une étape historique pour faire en sorte que les personnes qui en ont le plus besoin aient accès à ce vaccin qui sauve des vies… Il y a cinq ans, nous n’avions ni vaccin ni traitement contre Ebola. Grâce à un vaccin préqualifié et à des traitements expérimentaux, le virus Ebola peut désormais être évité et traité », s’est félicite le directeur général de l’OMS Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Qui poursuit, « le développement, l’étude et la préqualification rapide de ce vaccin montrent ce que la Communauté mondiale peut faire lorsque nous donnons la priorité aux besoins en matière de santé des personnes vulnérables. »

Bien que les doses autorisées d’Ervebo ne soient disponibles que vers le milieu de l’année 2020, cette décision s’avère un pas en avant vers une plus grande disponibilité du vaccin à l’avenir.

Tony-Antoine Dibendila