Les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en vue des élections de décembre 2023 ont été lancées samedi 24 décembre. Elles concernent d’abord 10 des 26 provinces du pays et dureront un mois.

Ce lancement de l’enrôlement des électeurs suscite les critiques. La plateforme politique de l’opposition Lamuka dénonce déjà l’existence des centres d’enrôlement fictifs.

 « Nous vous donnons l’exemple de la ville de Matadi dans le Kongo Central, sur 35 centres d’inscription que la CENI a publiés, nos équipes ont fait la ronde, on a retrouvé que 22 centres. Tout le reste, ce sont des maisons d’habitation, des centres fictifs. Donc le scénario d’un processus d’enrôlement programmé pour échouer est déjà lancé. La gestion est amateur, l’organisation est chaotique », dit Luc Malembe, communicateur de Lamuka, sur RFI.

Jeudi 22 décembre dernier, Martin Fayulu a, au cours d’une conférence-débat tenue à Kinshasa,  appelé la population à s’enrôler mais avec beaucoup de vigilance.

Pour rappel, les élections générales se tiendront le 20 décembre 2023. D’après le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le nouveau président de la République élu prêtera serment le 24 janvier 2024.

Jeancy Nsingi