Il aurait fallu attendre quelques heures après l’annonce du retour de Jean-Pierre Bemba pour que les attaques débutent. La candidature de Bemba à la présidentielle a été vertement critiquée par le porte parole de la majorité présidentielle, Alain Atundu lors d’un point de presse tenu à Kinshasa. Celui-ci pense que le leader du Mlc ne peut prétendre briguer ce poste à cause de ses contentieux avec la CPI.

En Rdc, la polémique enfle déjà. Le retour de Bemba après dix ans passés à la CPI suscite de vives réactions au sein de la classe politique congolaise. La dernière en date est celle de la majorité présidentielle.  Au cours d’un point de presse organisé ce vendredi, Alain Atundu, s’est penché sur la candidature de l’un des opposants  le plus redoutable au président Kabila qu’est Jean-Pierre Bemba.

Dans un discours très offensif, cet ancien cadre de l’ANR  a fait référence à l’article 10 de la loi électorale en vigueur.  Selon lui, JP Bemba est condamné  par une décision irrévocable. Il lui est impossible de postuler.

Poursuivant son allocution, le porte parole de la mouvance présidentielle a rappelé la Rdc est signataire du traité de Rome. Sur ce, leur famille politique ne « saurait transiger à la loi ».   Pour eux, le leader du Mlc doit prendre un engagement à ne pas se présenter aux scrutins prévus en décembre.

Sans tarder, la secrétaire du Mlc  a balayé d’un revers de la main la déclaration de l’un de lieutenan de la mouvance présidentielle. La subordination des témoins est une affaire « subsidiaire », a-t-elle fait savoir.

Jean-Pierre Bemba a été désigné candidat  à l’issue du congrès organisé  à Kinshasa.  Le candidat a réaffirmé lors de son toute première prise de parole dans un hôtel bruxellois qu’il va concourir à la magistrature suprême.  Il a également plaidé pour la candidature unique de l’opposition pour la présidentielle.