La question de la présence de la force régionale de l’EAC dans la partie Est de la RDC n’a pas été laissée pour compte dans les mots d’ouverture du speaker de l’Assemblée nationale Christopher Mboso. Ouverte mercredi 15 mars, l’Assemblée nationale envisage d’évaluer les actions des contingents présents sur le terrain.

« Elles offrent désormais à notre peuple l’image des troupes en villégiature sur le théâtre des opérations militaires, au lieu de s’engager à faire la guerre. Leur présence sur notre territoire risque de devenir inutilement onéreuse, et son impact devra faire l’objet d’une évaluation froide afin que des conséquences en soient tirées et des mesures correctives adaptées qui s’imposent soit prises », ont dit Christophe Mboso.

Le président de l’Assemblée nationale a une fois de plus dénoncé l’agression rwandaise sous couvert par les terroristes du M23.

Malgré le cessez-le-feu qui devait intervenir le 07 mars dernier, un regain d’affrontements intenses a repris entre l’armée loyaliste des FARDC et les rebelles du M23.

Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, a alerté sur une situation grave dans la province du Nord-Kivu et reste également conscient des échecs de la diplomatie avec le cessez-le-feu qui n’est pas respecté.