Christophe Lutundula, député national et cadre d’Ensemble pour le Changement, estime, pour la prochaine composition de la CENI, que les membres issus des partis politiques ne doivent plus y figurérer. C’est, pour dit-il, permettre à cette instituttion d’appui à la démocratie de «travailler sur la base de sa mission originelle telle qu’on l’a conçue depuis la Conférence nationale souveraine». 

« J’estime qu’il faut mettre fin à la désignation des gens qui viennent des partis politiques. Que le nouveau président, tout en étant présenté par une composante en l’occurrence la société civile, devrait être un président ayant obtenu le consensus de toutes les parties prenantes », a-t-il dit à Top Congo.

Par ailleurs, Christophe Lutundula demande au gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat à procéder aux ajustements pour des réformes structurelles fondamentales. 

Les appels sont lancés ci et là pour qu’un audit de fond soit fait afin d’évaluer le travail abattu par les membres de la CENI arrivés en fin mandat. Le vice-président de cette institution d’appui à la démocratie, Norbert Basengezi,  a déposé lundi 17 juin  sa lettre de démission auprès de Corneille Nangaa, président de la CENI. Ce denier n’en a encore dit mot.