La conférence des Présidents du Front commun pour le Congo se dit vivement préoccupée après le démantèlement d’une milice à Kingabwa (Kinshasa). Les caciques de l’ancien régime ont, dans un communiqué publié tard la nuit ce vendredi, condamné cette pratique et exigent une enquête minutieuse.   

« Le FCC exige qu’une enquête minutieuse et approfondie soit menée, et que la justice militaire se saisisse, en procédure de flagrance de ces cas graves d’atteintes à la  paix et à la sécurité nationales afin d’en identifier les commanditaires, et de leur infliger les sanctions les plus sévères, conformément aux lois de la République », peut-on lire dans cette note.

Et d’ajouter : « En raison de la similitude observée ente les activités menées par ces groupes de hors la loi, identifiées également à Kasumbalesa dans la Province du Haut Katanga, el FCC exprime sa vive préoccupation de voir ces milices urbaines se multiplier d’autant qu’elles portent directement atteinte à l’Etat de droit, à la démocratie et à la sécurité des biens et des personnes ».  

Pour sa part, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dément toute implication sur sa participation pour la création d’une milice.  Cette précision apportée par son secrétaire général Augustin Kabuya intervient après  le démantèlement d’une bande de jeunes par la police ce jeudi.    

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, le commissaire provinciale de la  police a annoncé avoir démantelé sur ordre de la haute hiérarchie mercredi « un groupe d’inciviques », au quartier Kingabwa dans la commune de Limete. Au total 23 personnes ont été arrêtées, signale le communiqué. La police congolaise dit continuer avec les enquêtes.