Les chefs des confessions religieuses n’ont toujours pas trouvé de consensus pour désigner le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a écrit au président de l’assemblée nationale pour évoquer le blocage.

Dans une correspondance adressée à Christophe Mboso dont une copie est parvenue à 4pouvoir.cd, Mgr José Moko, vice-président de la CENCO a fait savoir au président de la chambre basse du parlement qu’ils se sont confrontés à un conflit d’interprétation de sa lettre.

« Pour le présidium de la plateforme constitué de la CENCO et ECC, votre lettre faisait état de l’échec de toutes les tractations menées jusque-là au sein de la plateforme des confessions religieuses pour la désignation de nos deux candidats à la CENI et nous invitait à aller de l’avant, à harmoniser nos vues en mettant de côté ce qui nous divise », écrit le vice-président de la CENCO.

Et d’ajouter : « pour les six confessions religieuses, il y a un travail qu’elles prétendent avoir déjà fait et dont le procès-verbal aurait été reçu au bureau de l’Assemblée nationale ».

D’après Mgr José Moko « Les 6 chefs religieux fondent leur soi-disant majorité sur une interprétation erronée de l’article 17 de la charte ». Il avoue  « Nous n’avons pas trouvé de consensus ».

 José Moko  annonce qu’un rapport global du présidium sur le processus de désignation des animateurs de la CENI par la Plateforme des Confessions religieuses parviendra sous peu  à Christophe Mboso

Jeancy Nsingi