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Le député national Tembos Yotama souhaite que le gouvernement identifie « les vrais massacreurs » de l’Est

Le député national Tembos Yotama souhaite que le gouvernement identifie « les vrais massacreurs » de l’Est

Depuis plusieurs années les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri font face à des attaques sanglantes perpétrées contre les civils, par les groupes armés négatifs. Malgré les communications des autorités congolaises basées entre autres sur la thèse des forces démocratiques alliés (ADF), certains dans l’opinion doutent encore sur la vraie identité des insurgés.

Afin de lever cette équivoque et permettre le retour de la paix dans les deux provinces, la notabilité de ces deux provinces continuent à plaider pour la mise en place d’une commission gouvernementale d’enquête. C’est ce que témoigne une correspondance du député national Tembos Yotama, adressée au chef du gouvernement congolais.

Dans cette lettre, cet élu de la circonscription de Butembo estime que cette commission d’enquête sera en mesure de nommer avec certitude les vrais auteurs des massacres, que de parler des « présumés ADF ». Tembos Yotama cite en titre d’exemple le conseil de ministre du 11 juin qui avait déclaré : « les tueurs sont les communautés Banyabwisha « , après les attaques des villages Tchabi et Boga dans l’Ituri qui avait coûté la vie à une trentaine des civils.

Se confiant samedi dernier à 4pouvoird.cd, le député national Tembos Yotama Mbusa croit que l’identification des vrais auteurs des massacres reste parmi les solutions à cette insécurité.

 « Nous faisons face à une insécurité grandissante caractérisée par des tueries contre les civils, des pertes des biens, des déplacements des populations. Tout cela est causé par un ennemi jusque-là aux identités inconnues. De fois on nous parle des ADF, des Banyabwisha, etc… Nous pensons que si l’identité des auteurs n’est pas connue, ça sera difficile d’y mettre fin. C’est pourquoi j’avais écrit au premier ministre de mettre en place une commission gouvernementale d’enquête sur cette question. Je suis sûr qu’à l’issue de ces enquêtes, l’opinion nationale et internationale aura des éclaircissements sur les vrais auteurs et le gouvernement congolais sera en mesure de nommer avec certitude les vrais auteurs des tueries dans le Nord-Kivu et l’Ituri ».

Pour rappel, en juin 2016, encore à la tête de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya avait suspendu le mouvement suspect des populations non identifiées sur sa province. Sa mesure était justifiée par l’insécurité occasionnant les massacres des civils dans la région de Beni.

Malgré cette interdiction, ce mouvement suspect des populations inconnues venant du Nord vers le sud continue à s’observer dans la région. Cette situation a toujours été la source de plusieurs cas de justice populaire dans ces deux provinces victimes de l’insécurité.

Nehemy Mbusa

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