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Marché FULU : le premier à recevoir son colis est l’ouvrier de la dernière heure [Chronique de Grevisse Tekilazaya]

Marché FULU : le premier à recevoir son colis est l’ouvrier de la dernière heure [Chronique de Grevisse Tekilazaya]

Le marché Fulu au nord-est de Nzofuluye est réputé pour le degré très avancé des négociations maraichères  d’apothicaires. Tout y est. Sauf le code de bonne conduite. Les alliances, voire les amitiés se font et se défont selon les intérêts. Ca correspond à marché de dupe.

Ici, le simple poids de sa charge ne suffit pour que l’on vous serve. Il est donc recommandé à tous les passagers dont les charges pèsent au-delà de huit kilo de passer directement sans faire la queue auprès de la gérante pour être servi. Ce n’est pas non plus une garantie, moins encore une faveur.

Chose étonnante. La gérante est trop cupide. En tout cas. Ripou de la pire espèce. Pour franchir cette étape, l’avant dernière bien entendu, vos biceps ne comptent pas. Il faut être un fin stratège ET « KO SOLOLA » (coopérer). Ceci doit se faire intelligemment d’autant que le bosse a aussi ses faucons.  

Mais pour quoi coopérer donc ? Parce que le premier à être servi a l’avantage de gagner toute la clientèle.  

Dans ce four tout, l’on démontre même les propriétaires de villas luxueux disséminés à travers tout Nzofuluye. Eux sont habitués à cet exercice.  Ils ont été mêmes à l’origine du licenciement du tout Puissant Premier gérant suite à un deal pas très bien négocié. Ils veulent à tout se maintenir.  Le nouveau gérant nommé est pourtant un ancien séminariste. Imbu de lui-même. Va-t-on toujours vivre la même scène ?

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