Ces jours-ci, une rumeur s’acharne contre le secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) Emmanuel Ramazani Shadary, portant sur un prétendu mandat international suédois en rapport avec le meurtre de deux experts onusiens, Michaël Sharp et Zaida Catalan, dans la région du Kasaï à laquelle une partie à l’époque était sous contrôle de la milice Kamwina Nsapu. Son conseiller en communication Louis d’or Balekelayi éclaire l’opinion ce lundi.

« C’est une vaste blague », entame-t-il, pour poursuivre, « depuis le début de ce procès qui se déroule de manière indépendante, en aucune fois, le nom de Shadary n’a été cité. Si aujourd’hui, on spécule sur son nom, les tireurs des ficelles ne sont pas à aller chercher ailleurs. Ils sont dans le champ de ceux qui ont peur de sa détermination et son patriotisme. »

Il revient sur le maintien de sanctions de l’Union Européenne contre l’ex-candidat président de la République.

« L’opinion retiendra que Ramazani Shadary n’a même pas un seul Franc congolais dans une banque étrangère surtout pas dans l’Union Européenne. Et donc ces sanctions illégales, injustes, politiquement motivées par les ennemis du peuple congolais contre l’entourage de l’ancien chef de l’État pour mettre la main basse sur les richesses congolaises violent la convention de Vienne qui reconnaît à l’accusé le droit de présenter ses moyens de défense, ce qui n’a pas été fait. Par consequent, elles ne peuvent être perçues que comme de l’eau sur les plumes du canard. »

En effet, le procès autour du mettre de deux experts de l’ONU se déroule depuis un certain temps. Aucune partie n’a évoqué de près ou de loin la participation de l’ancien vice-premier ministre en charge de l’intérieur. Et le gouvernement suédois n’a à ces jours émis aucun mandat contre sa personne, qui du reste serait farfelu.

Tony-Antoine Dibendila