Les élections du 30 décembre 2018 se sont déroulé dans un atmosphère bon enfant. Néanmoins quelques irrégularités ont été soulevées au cours de ces scrutins. Pour l’élite congolaise, ces élections ont été un moyen de sanctionner de manière démocratique les dirigeants et se choisir ses chefs.

La rédaction de 4pouvoir.cd a circulé son micro au centre-ville de la ville de Kinshasa. Les Kinois restent par contre optimisme. Certains croient à la commission électorale nationale indépendante (CENI), d’autres encore espèrent que la bonne foi des dirigeants de la centrale électorale sera au rendez-vous le jour de la publication des résultats.

Pour Yves Victor, assistant formateur en informatique « Contrairement à celles de 2006 et 2011 elles se sont bien déroulés. Nous déplorons des irrégularités dans certains centres de la ville. Il y‘a eu des centres où les listes ont été affichés en retard et cela n’a pas permis à tout le monde à passer au vote ».

« La population a observé le calme le jour du vote pour ne pas perturber les élections. Maintenant nous espérons fermement que la vérité des urnes sera dite », a renchéri Joel Lukusa licencié en Droit.

« Comme dans tout pays normal nous voulons plus de manipulation. Les congolais ont beaucoup souffert et maintenant nous pensons que c’est le temps du changement », a dit Me Esperant Kasongo.

« Ces élections se sont déroulé dans la paix comme plusieurs l’ont souhaité, à la CENI maintenant de nous prouver le caractère indépendant de son institution. Elle doit éviter le chaos », a déclaré Jordy Milolo.

A trois jours de la publication des résultats provisoires par la CENI, la tension est perceptible dans le chef des kinois. Le chef de mission de l’Union Africaine Dioncounda Traoré a demandé au cours d’une rencontre entre la CENI et les candidats présidents que la vérité des urnes soit dite « L’Afrique a le regard braqué sur vous. Faites en sorte que nous ne soyons pas déçus ».

Joe Kazumba