Les réactions continuent à tomber après la destitution de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président à l’assemblée nationale. L’ancien candidat à la dernière présidentielle, Noël Tshiani Muadianvita pense que les deux plateformes au pouvoir doivent très rapidement penser au redémarrage de leur machine politique

« Si le Cach a accepté de sacrifier Kabund, il faut que le FCC sacrifie aussi l’un de leurs pour équilibrer le jeu et redémarrer la machine grippée et paralysée par la pandémie, les distractions, le manque de direction et les accessoires », peut-on lire sur son compte Twitter.

Pour cet ancien employé de la banque mondiale, la prochaine cible serait le Président Félix Tshisekedi si rien n’est fait. Cette analyse est également appuyée par Jean Claude Katende, président de l’ASADHO et vice-président de l’éveil patriotique. Ce dernier considère comme un avertissement la destitution de Kabund. « Le FCC n’hésitera pas de le frapper quand l’occasion se présentera », martèle-t-il.

Une majorité écrasante a décidé pour la déchéance de Kabund soit 289 sur 315 votants, 17 députés ont voté contre et neuf se sont abstenus. Bien avant le vote, il y a eu des empoignardes entre certains députés du CACH et ceux de l’autre camp FCC. La rapidité avec laquelle s’est déroulée cette affaire a laissé inquiet plus d’un dans le cercle du président Félix Tshisekedi.

Il revient donc à la coalition au pouvoir, particulièrement à l’UDPS de présenter le nom d’une autre personne pour succéder à Kabund. Pour ce poste, outre la compétence, la confiance est un critère majeur. Car, faut-il, le dire c’est au niveau de l’Assemblée nationale et au sénat que beaucoup les grandes décisions sont prises.

Grevisse Tekilazaya