C’est par le canal de la cellule de communication du ministre des Droits humains que l’information, « sûre », nous est rapportée dans la matinée de ce mercredi. Les élèves du collège Saint Georges au centre de la sextape qui fait buzz ces jours, ont été exclus définitivement de l’école au regard du règlement d’ordre intérieur de cette institution scolaire, mais non du système éducatif congolais.

Le ministre des Droits humains Albert-Fabrice Puela a échangé avec son collègue de l’Enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique (EPST) Tony Mwaba. Il y est ressorti un démenti quant à une quelconque éviction des élèves au centre de quelques « actes » jugés « immoraux » du système éducatif.

« Le ministre des droits humains est rassuré par son collègue de l’EPST. Les élèves du collège Saint Georges, auteurs d’actes immoraux (que nous condamnons fermement) sont exclus de l’école et non du système éducatif national. Merci de le faire savoir à tous », rapporte de manière concise le service du ministre Puela.

Ces derniers jours, une sextape devenue virale a gardé en haleine la toile congolaise. On pouvait y voir les élèves en uniforme en pleins ébats sexuels. Identifiés plus tard comme étant au niveau secondaire du collège Saint Georges de Kintambo, une commune au Nord-Ouest de Kinshasa, ils ont été exclus définitivement de l’école.

Différents opinants ont par ailleurs évoqués l’exclusion définitive de ces élèves du système éducatif, « interdit de s’inscrire dans une autre école sur le territoire congolais ». Bien que certains médias sérieux ont rapporté ce détail, le ministre de l’EPST renvoie un signal contraire : non, ils ne sont pas exclus du système éducatif.

Tony-Antoine Dibendila