Un accord a été trouvé pour un « cessez-le-feu immédiat » dans l’Est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un mini-sommet organisé mercredi 23 novembre à Luanda sur la situation sécuritaire du pays.

Cet accord devait être suivi deux jours plus tard du retrait des rebelles du M23 des zones occupées et de leur repli dans leurs positions initiales. Sur le terrain, la situation n’a pas évolué. Ces rebelles se trouvent encore dans certaines zones du pays.

« Malgré la signature de l’accord de Luanda par des Chefs d’Etat, le M23 continue les hostilités au sud du territoire de Rutshuru et est en train de menacer d’entrer dans le territoire de Masisi », alerte, sur TOP CONGO FM, le premier vice-président de la Société civile du Nord-Kivu, Edgard Mateso.

Dans un communiqué rendu public vendredi, dont une copie est parvenue à 4pouvoir.cd,  le président du M23, Bertrand Bisimwa, disait « accepter le cessez-le-feu tel que recommandé ». Mais, il demande aussi au gouvernement congolais de « le respecter à son tour ». « Faute de quoi le M23 se réserve pleinement le droit de se défendre », ajoute le texte. Le M23 sollicite une rencontre avec le médiateur et facilitateur afin de discuter des points qui le concernent.

Ce samedi, un troisième groupe de soldats est arrivé à Goma au Nord-Kivu avec des matériels de guerre. Il vient pour faire face à la rébellion du M23 et instaurer la paix et sécurité, dit un officier Kényan.

Jeancy Nsingi