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Offensives contre les groupes armés à l’est du Congo : l’expert congolais Jean-Jacques Wondo accusé d’être « un informateur » de ces milices

Offensives contre les groupes armés à l’est du Congo : l’expert congolais Jean-Jacques Wondo accusé d’être « un informateur » de ces milices

Dans une série de tweets accusateurs ces deux derniers jours, l’expert congolais en matière de sécurité Jean-Jacques Wondo livre une bataille atroce contre les opérations militaires de « grande envergure » annoncées jeudi 10 octobre par le Président congolais Félix Tshisekedi, lors de sa tournée a l’est du pays, contre les groupes armés. L’expert a même posté sur twitter un document apparemment « confidentiel » qu’il attribue à l’organisation de ces opérations.

Un post qui a provoqué l’ire de la toile congolaise. Certains y voyant un acte de « sabotage » de ces prochaines opérations de l’armée congolaise. Bien que certaines sources proches de l’armée le juge « non authentique », il a été repris plus tôt par certains médias.

En effet, ledit document rapporte que les opérations se feront conjointement avec les armées rwandaises, ougandaises et burundaises; ce que désapprouve monsieur Wondo. Mais aussi il y aura, s’il faut l’en croire, la participation de la mission onusienne Monusco et de l’Africom – le Commandement des États-Unis qui coordonne toutes ses activités militaires et sécuritaires sur le continent africain.

Et le début des opérations, selon la même copie, est prévu pour le 15 novembre 2019. De détails que la toile congolaise ne voudrait voir relayer. « Un document qui doit être secret, vous le mettez sur la place publique, même les rebelles vont le lire », reproche un des pourfendeurs.

Et plus loin, Wondo de se justifier : « j’ai relayé des documents annonçant les opérations militaires conjointes en RDC avec les armées des pays voisins. Des opérations que je trouve très nocives pour la RDC qui en a connu des similaires aux résultats infructueux ».

Sauf que lundi 7 octobre à Bukavu, le président congolais Félix Tshisekedi a livré son ambition : « notre combat sera celui de vous apporter la paix. Une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notre pays. Et pour cette paix, croyez-moi, je suis prêt à mourir ».

La tendance actuelle de l’opinion tourne en sa faveur, renforcée par l’annonce de l’armée en début septembre de l’année en cours, de la mort du général Sylvestre Mudacumura, commandant du mouvement rebelle rwandais opérant à l’est du Congo, les FDLR.

 

Tony-Antoine Dibendila

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