C’est ce mardi 15 juin que les juges de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe vont se prononcer sur le sort de Vital Kamerhe de ses co-accusés.  Du coté de la défense du leader de l’UNC, les avocats balaient d’un revers de la main les rumeurs selon lesquelles ils auraient demandé la réouverture du débat.

A quelques heures du verdict, Maitre Kabengele souligne que la défense s’attend à la libération ou à l’acquittement de leur client. « . Nous attendons à l’acquittement tout au moins à la libération qui sera accordé à notre client.  La demande de l’ouverture du débat a été formulé en son temps », explique Jean Marie Kabengela Ilunga

Au premier degré, Vital Kamerhe, a été condamné, le samedi 20 juin, par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe à 20 ans de travaux forcés pour « détournement de fonds publics » et « corruption aggravée ». Il se voit aussi frappé de dix ans d’inéligibilité.

Vital Kamerhe et son coaccusé, l’entrepreneur libanais Samih Jammal, ont été reconnus coupables du détournement de près de 50 millions de dollars destinés au financement de maisons préfabriquées prévu dans le programme d’urgence des 100 jours lancé par le chef de l’Etat après son investiture le 24 janvier 2019.