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RDC-CENI : les Kimbanguistes et les Musulmans boudent à leur tour la candidature de Ronsard Malonda

RDC-CENI : les Kimbanguistes et les Musulmans boudent à leur tour la candidature de Ronsard Malonda

Les Kimbanguistes et les musulmans haussent à leur tour le ton contre le choix de Ronsard Malonda à la CENI. Ces deux confessions religieuses ont, par le biais de leurs représentants, dénoncé la qualité des personnes qui ont engagé leurs églises sur la question de choix des prochains animateurs de centrale électorale.

Sur les ondes de Top Congo, Appo Salimba Mwana, chargé des missions du chef spirituel et représentant légal de l’église Kimbanguiste  s’est exprimé en ces termes :

« Ronsard Malonda n’est pas candidat (président de la CENI) de l’Église Kimbanguiste ». Ce dernier est revenu notamment sur « la déclaration officielle et la mise au point faite par l’église Kimbanguiste au travers de ses 4 représentants légaux dont les révérends Katembo, Mario, Mududu et Rumba« .

En outre, le chargé des missions du Chef spirituel Kimbanguiste annonce par la même occasion que « le Révérand Elebe Kapalay n’est plus représentant de l’Église Kimbanguiste auprès des confessions religieuses ainsi qu’auprès des institutions politico-administratives de notre pays ».

Le désormais ex représentant des Kimbanguistes à la CIME  est remplacé par le Révérend Mududu Don Mpaulu, a annoncé le chargé des missions du Chef spirituel Kimbanguiste.

De leur, côté les musulmans abondent dans le même sens. « La Communauté islamique en RDC (COMICO) ne fait pas partie de 6 confessions religieuses » ayant désigné Ronsard Malonda, affirme l’imam Abdoul Ngoma, qui se présente comme représentant légal adjoint de la COMICO.

Et d’ajouter : « Tout acte posé, dans ce sens, est un faux et n’engage que son auteur qui n’avait ni mandat,ni qualité pour engager la communauté islamique en RDC« .

Néanmoins, « la Communauté islamique en RDC croit fermement que cette question (de désignation du représentant des confessions religieuses à la CENI) doit être traitée avec responsabilité afin d’épargner notre peuple des déboires électoraux vécus en 2006, 2011 et 2018 ».

En RDC, ces deux mises au point accentuent la polémique alors que les marches sont envisagées la semaine prochaine contre le choix de Ronsard Malonda. Le chef de l’État avait, pour sa part, appelé les acteurs impliqués dans ce dossier à prendre en compte les revendications des uns et des autres.

Grevisse Tekilazaya

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