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RDC-Guéguerre au sein de l’UNPC: Cédric Abazi favorable à la mise en place d’un ordre des journalistes afin de limiter les dégâts

RDC-Guéguerre au sein de l’UNPC: Cédric Abazi favorable à la mise en place d’un ordre des journalistes afin de limiter les dégâts

La polémique est très loin de se terminer au sujet du congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) qui devrait se tenir à Moanda dans le Kongo central. Les propos tenus par le Professeur Malembe, un des conseils de l’UNPC, n’ont pas été appréciés par un groupe de journalistes. Depuis lors, les réactions fusent de partout. Indigné par la scène désolant à laquelle se livrent certains professionnels de la presse, Cédric Abazi stratacoach, ancien de l’IFASIC, se dit favorable pour la mise en place d’un ordre des journalistes afin, dit-il, de limiter les dégâts dans la profession.   

« Le problème n’est pas seulement au vieux MALEMBE. C’est bien plus au sujet de l’image qu’est censée représentée le journaliste au sein de la société. Quand on parle de confrérie on se protège d’abord, cela ne dit pas que nous dédouanons le vieux. Il y avait plusieurs manières de gérer cette histoire sans que l’opinion en soit tenue », explique Cédric Abazi stratacoach.  

Cet ancien de la première école de journalisme en RDC fait cependant remarquer qu’il n’est pas opportun de parler de la dépénalisation de délit de presse en RDC. « Les lois sont toujours précédées par des faits sociaux. Le contexte actuel nous montre que si l’on va vite à la dépénalisation de délits on risque d’avoir une société qui n’existe pas ».

Informer et bien informer c’est avant tout ajouter un plus à ce que les citoyens possèdent comme une gamme d’info et des connaissances. Et d’ajouter :   « L’handicape qui fait mouche aujourd’hui dans la profession c’est l’éthique.  La notion d’éduquer a perdu sa valeur. Il faut arrêter l’hémorragie.  C’est maintenant qu’il faut prendre des dispositions »

Cédrick Abazi reconnait par ailleurs la liberté d’opinion à chaque professionnel de la presse. Mais, souligne-t-il, nous dénonçons le jeu des injures croisés. «  Nous disons non à la culture des insultes. Le journalisme n’est pas un métier des hommes ratés», insiste-t-il.

Pour clore son intervention, Cédrick Abazi stratacoach salue le retrait de la première dame pour la tenue du congrès de Moanda.  « Je crois même que dès le départ ce n’était pas une dame sensible aux djalelos. Son acte est à saluer que les journalistes arrivent d’abord à se mettre d’accord ».

SKAM
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