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RDC : le 6 avril reconnu « journée du combat de Simon Kimbangu et de la conscience africaine »

RDC : le 6 avril reconnu « journée du combat de Simon Kimbangu et de la conscience africaine »

La journée du 06 avril est désormais déclarée « journée du combat de Simon Kimbangu et de la conscience africiane ». Le chef de l’état congolais Félix Tshisekedi fait du 06 avril, journée fériée sur toute l’étendue du territoire national, « journée du combat de Simon Kimbangu et de la conscience africaine ». Une ordonnance a été rendue publique ce 03 avril 2023.

Qui est Simon Kimbangu ?

Simon Kimbangu est né le 12 septembre 1887 à Nkamba. Il est baptisé par la Baptist Missionary Society en 1915 et est formé pour devenir catéchiste. En 1919, il part à Léopoldville dans l’espoir d’y trouver du travail et cherche sans succès de se faire embaucher par les Huileries du Congo belge. Il se rend chez une femme, dont il entend dire qu’elle est gravement malade et il l’aurait guérie par imposition des mains1. Au cours des semaines suivantes, il aurait guéri plusieurs personnes.

RDC: le 6 avril reconnu officiellement comme « Journée du Combat de Simon  Kimbangu et de la Conscience Africaine » | Actualite.cd

Les nouvelles des guérisons se répandent et attirent beaucoup de monde à Nkamba, ce qui alarme les autorités coloniales, en l’occurrence Léon Morel (en), commissaire de district. Le 6 juin 1921, à la tête d’une colonne de la Force publique, il se rend à Nkamba en vue d’appréhender Simon Kimbangu. La tentative échoue et Kimbangu parvient à s’enfuir. Néanmoins, plusieurs dirigeants du mouvement sont arrêtés et emmenés à Thysville. Les soldats de Morel ayant tiré à balles réelles, on relève un mort et plusieurs blessés.

En septembre 1921, Kimbangu se rend spontanément aux autorités coloniales. Celles-ci le traduisent devant un conseil de guerre. Ce procès s’appuie sur « un acte d’accusation faussé, une procédure arbitraire » selon le Centre de recherche et d’information socio-politiques. Au bout de trois jours, il est condamné à mort à la suite d’un jugement qui cite les propos de Simon Kimbangu indiquant que « la colonisation allait finir et devait finir ». Le Roi Albert Ier décide de commuer sa peine en détention à perpétuité. Les autorités coloniales transfèrent Kimbangu à la prison d’Élisabethville au Katanga1. Il y reste enfermé jusqu’à sa mort le 12 octobre 1951.

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