Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie(PPRD), vient de clôturer ce jeudi à Kinshasa sa toute première conférence budgétaire. Au cours de ces assises qui marquent la poursuite de recommandations de derniers travaux tenus à Lubumbashi, Ramazani Shadary a rassuré que ce projet de budget, qui devra connaître l’approbation du président de cette formation Joseph Kabila, permettra au PPRD de s’assumer, dans ce contexte où l’État congolais ne prévoit rien pour les partis, pourtant une obligation légale.

« L’exercice du budget de l’État congolais 2020 n’a rien prévu pour les financements de partis tels que l’exige la loi sur le financement des partis politiques », rappelait la commission budgétaire lors de la lecture du rapport des travaux de l’élaboration de ce projet de budget du PPRD, que les participants ont jugé équilibrer en recettes et dépenses.

« Appliquer de façon rigoureuse le barème de sanctions pour maximiser les recettes; rendre compte à la base sur les actions financées par leurs financements; en plus de l’acte d’adhésion, faire signer aux nouveaux adhérents l’acte d’engagement pour leurs cotisations; pousser le gouvernement à mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles liées aux subventions de partis politiques… », sont quelques unes de recommandations présentées au cours de cette cérémonie d’une heure et vingt minutes.

Prenant la parole, sous les mélodies de militants à l’honneur de l’ancien président Joseph Kabila, dans le luxueux hôtel Sultani qui a abrité les travaux, Ramazani Shadary a commencé par signifié que son parti « maintient toujours son niveau de parti avant-gardiste dans l’échiquier national. »

Et de poursuivre dans son discours concis, « il s’agit d’un budget équilibré en recettes et dépenses, un véritable outil de gestion moderne du parti pour l’exercice 2020. Ce budget indique clairement les lignes des crédits pour le fonctionnement du parti dans ses organes centraux et de base mais aussi les structures spécialisées. En même temps  les mécanismes de mobilisation des recettes du parti y sont définis(…) le budget comme outil prévisionnel est un instrument de gestion qui va permettre à notre parti de s’assumer », disait-il, demandant aux cadres et militants de « s’approprier ce projet de budget et de s’acquitter obligatoirement de leurs cotisations. »

Tony-Antoine Dibendila