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RDC : « le retrait de la Monusco doit être fondé sur une évolution positive de la situation », soutient un diplomate sud-africain à l’ONU

RDC : « le retrait de la Monusco doit être fondé sur une évolution positive de la situation », soutient un diplomate sud-africain à l’ONU

La prorogation d’un an du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), en ce mois de décembre après quelques remous de la population locale qui l’accusait de passivité, a été vivement saluée par l’Afrique du sud, la côte d’Ivoire et la Guinée équatoriale, trois pays africains membres du Conseil de sécurité de l’ONU.

« Les trois membres du Conseil de sécurité se félicitent de la demande faite au secrétaire général de l’ONU pour qu’il œuvre avec le gouvernement de la RDC à l’élaboration des objectifs-repères qui doivent être remplis pour un transfert réussi et responsable des tâches de la Monusco au gouvernement congolais. À cet égard, il est essentiel que le retrait de la Monusco soit fondé sur une évolution positive de la situation sur le terrain et sur la réussite de ces objectifs-repères », a dit Xolisa Mabhongo, représentant permanent adjoint de l’Afrique du sud à l’ONU.

Paul Empole Losoko, chargé d’affaires de la République démocratique du Congo à l’ONU, loue les mesures prises par le Conseil de sécurité de déployer les troupes dans les zones à conflits.

« L’idée de focaliser les troupes de la MONUSCO dans les six provinces où la présence et la force est jugée nécessaire va dans le sens de la demande du gouvernement de se concentrer dans les provinces où le niveau de la menace est très élevé et de réduire la présence des troupes dans les zones où la menace n’est plus avérée », a-t-il déclaré.

La mission onusienne est autorisée à maintenir un effectif de maximum de 14.000 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres d’unités de police constituées. Le Conseil a également approuvé le déploiement, à titre temporaire, de 360 membres supplémentaires d’unités de police constituées, « à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire », comme le propose le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

 

Joe Kazumba

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