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RDC : Mgr Fridolin Ambongo rappelle le « testament » d’Etienne Tshisekedi à Félix Tshisekedi

RDC : Mgr Fridolin Ambongo rappelle le « testament » d’Etienne Tshisekedi à Félix Tshisekedi

L’accord de la Saint Sylvestre obtenu sous la médiation des prélats catholiques il y a presque deux ans demeure, d’après Mgr Fridolin Ambongo, un document majeur dans l’histoire de la RDC. Lors de l’office célébré avant l’inhumation d’Etienne Tshisekedi, le probable successeur de Laurent Monsengwo a laissé entendre que ce document « peut être considéré comme le testament que Tshisekedi nous a légué ».

C’est un rappel de taille, qui vaut de surcroît son pesant d’or alors que la RDC vient d’amorcer une nouvelle étape de son histoire après l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Réputé pour son franc parler, Mgr Ambongo a trouvé l’occasion propice afin d’appeler les acteurs politiques de tout bord à privilégier la cohésion nationale.

Comme l’on peut s’en apercevoir, , quelques points repris dans l’accord du 31 décembre sont d’application depuis l’entrée en fonction de Félix Tshisekedi. C’est notamment le volet relatif à la décrispation du climat politique avec la libération des prisonniers politiques (Franck Diongo, Diomi Ndongala, Firmin Yangambi)

Un « rétropédalage » de l’église pour la cohésion nationale

Les réactions à chaud faites par les évêques catholiques au lendemain de la publication des résultats de la présidentielle du 30 décembre n’ont pas été bien accueillies du côté de l’actuel président Félix Tshisekedi, vainqueur proclamé par la CEN et par la Cour constitutionnelle.

Cependant, l’image montrant la rencontre entre le président Félix Tshisekedi et le cardinal Monsengwo le dimanche de pâques de cette année ont suffi pour apaiser les tensions du côté des Tshisekedistes. « Que le mandat du Président Félix Tshisekedi soit bénéfique pour le peuple de Dieu », avait déclaré le cardinal Monsengwo dans son mot de bienvenu avant d’officier cette messe.

Mais aussi, la rencontre récemment entre une délégation des évêques à la Cité de l’Union africaine ont joué un rôle important pour calmer davantage les esprits et à consolider sans nul doute le pouvoir d’Etienne Tshisekedi.

Un dernier signe d’apaisement est donc la dépouille d’Etienne Tshisekedi. L’implication de l’église catholique pour le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi a permis aux uns et aux de tourner la page de méfiance.

 

Grevisse Tekilazaya

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