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RDC : Sérieuses passes d’armes entre l’IGF et le ministère des Finances

RDC : Sérieuses passes d’armes entre l’IGF et le ministère des Finances

Dans la soirée de lundi 08 novembre 2020, s’agissant du rapport intérimaire de l’Inspection générale des finances (IGF) qui s’inquiète de la gestion des Finances publiques par le ministère de tutelle, votre rédaction a obtenu une nouvelle réaction de l’IGF quant aux démentis apportés par le ministre Sele Yalaghuli. Les services de communication de l’IGF réaffirme les allégations apportées dans ledit rapport intérimaire.

« L’Inspection générale des finances confirme avoir manifesté de serieuses inquiétudes sur la gestion actuelle des Finances publiques, plus particulièrement la situation de non-paiement de 43% de l’enveloppe de la rémunération du mois  d’octobre au 05 novembre 2020, en dépit  du niveau appréciable de mobilisation des recettes », est-il dit.

Et de poursuivre, « elle a ainsi sollicité un recadrage des dépenses publiques au mois de novembre 2020 pour privilégier la paie des agents publics afin d’éviter d’accumuler les arriérés de salaires à la proche des fêtes de fin d’année. »

Plus tôt, samedi le 07 novembre, le ministre Yalaghuli avait adressé une correspondance au président de la République Félix Tshisekedi, de qui dépend l’IGF. Dans son courrier, il a épinglé des « contrevérités » qui à son avis doivent être « recadrées. »

Sa note considère les accusations du numéro 1 de l’IGF Jules Alingete comme « une confusion entretenue entre le Compte général du Trésor qui constitue le stock et l’exécution du plan de trésorerie qui renvoie les flux. » Quant aux exonérations dites illégales, « le rapport intérimaire vanté par l’IGF n’a jamais été porté à la connaissance du ministère des Finances pour permettre à ce dernier d’apporter la réaction contradictoire, et statuer en connaissance de cause », déclare le ministre.

Qui conclue, « excellence monsieur le président de la République, les contrevérités, les écarts et dérives qui émanent de ce courrier méritent d’être recadrés par un travail professionnel, serein et objectif pour éviter de discréditer l’action gouvernementale. »

Seulement, l’IGF reconfirme « ses inquiétudes » et insiste sur le non-paiement d’une partie de l’enveloppe de rémunération du mois d’octobre dernier.

Tony-Antoine Dibendila

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