« Médias et citoyenneté responsable en Afrique pour la promotion du dialogue et des communautés », thème du quatrième congrès international sur la communication qui s’est ouvert ce mardi à Kinshasa. Le directeur de cabinet du ministre de la Communication et le porte-parole du président Tshisekedi y ont pris part, aux côtés du nonce apostolique, du secrétaire général de la Cenco…

Représentant le ministre de la Communication, Kudura Kasongo est revenu sur « la mission d’élaborer la politique publique de la communication qui doit tenir compte des intérêts de l’État,  de la société, des journalistes et de la société civile », annonçant la tenue prochaine des « travaux des États généraux de la communication pour pouvoir accorder aux médias, aux acteurs politiques et à tout le monde un milieu sain pour pouvoir permettre au pays de décoller. »

La situation de la presse au cours de l’avènement à la magistrature suprême du président de la République Félix Tshisekedi, était le cœur de l’allocution de son porte-parole Kasongo Mwema Yamba Yamba; quand le représentant du Vatican en RDC Ettore Balestrero, lui, a évoqué la citoyenneté responsable qui repose sur « la reconnaissance qu’il y a des droits civiles, politiques, sociaux » mais aussi « les devoirs. »

Ce congrès international, tenu préalablement au Kenya, Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, est organisé par l’association mondiale Net One et l’Ecole supérieure de formation des leaders de l’unité (Ecoforleaders), dont le principal responsable Félicien Mpuku fixe les objectifs.

« Sensibiliser les acteurs des médias en particulier et de la communication en général aux défis d’une communication axée sur la citoyenneté responsable, le développement et la solidarité des populations eu égard au contexte socio-politique, économique et sécuritaire qui prévaut en Afrique », insistant enfin sur « le rôle à jouer des médias et des opérateurs de communication pour un engagement citoyen et responsable en Afrique dans la promotion du leadership médiatique mais également dans le développement des communautés ».

Tony-Antoine Dibendila