Lisanga Bonganga, Président de la Dynamique pour la vérité des urnes (DYSOC), juge nécessaire que les trois forces politiques -FCC, USN et Lamuka- se mettent ensemble pour un consensus sur les matières relatives aux réformes électorales sans lequel l’avenir serait sombre.
« La DYSOC invite la classe politique et les forces vives de la nation regroupées au sein de la société civile de s’en approprier pour permettre la dépolitisation et l’efficacité de la centrale électorale en vue des élections crédibles en 2023. La DYSOC soutient que toutes les réformes en rapport avec le prochain processus électoral doivent impérativement faire l’objet d’une adoption consensuelle en dehors des institutions illégitimes. L’union sacrée pour la nation, le Front commun pour le Congo et la coalition Lamuka c’est la seule voie viable pour mettre fin à la crise », a-t-il dit dans un point de presse.
Ce point de vue de Lisanga Bonganga, un des cadres de Lamuka, intervient la proposition de réforme de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) faite ce vendredi 12 mars par Martin Fayulu et Adolphe Muzio en perspective des élections de 2023
Dans leur proposition, les deux leaders proposent notamment la dépolitisation de la CENI et le renforcement de l’autorité de la plénière qui doit passer de 13 membres actuellement à 23 membres comprenant 8 délégués des confessions religieuses, 8 délégués des forces sociales, un rapporteur et 6 délégués des forces politiques avec un bureau de 17 membres dont la présidence sera rotative tous les trois mois entre les 8 confessions religieuses.
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