Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo salue la lettre du Committee on Foreign Relations (SenateForeign ) dans des matières spécifiques de liberté, de droits de l’homme, de la bonne gouvernance. Cette réaction de Félix Tshisekedi fait suite à une correspondance envoyée lundi 17 août par un groupe de sénateurs au secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin et au secrétaire d’État, Mike Pompeo.

Ces sénateurs ont dans leur note encouragé l’administration Trump d’aider à relever les défis structurels en République Démocratique du Congo, pour lutter contre la corruption de haut niveau et mettre fin à la violence systématique contre le peuple congolais.

En sus, ce groupe de sénateurs amricains a reconnu que 18 mois après l’accession de Tshisekedi à la magistrature suprême, le pays n’a pas connu un grand changement, mais se montrant optimiste. Ils relèvent quelques signes prometteurs notamment en matière de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.

« L’enquête en cours sur l’ancien président de la Gécamines Albert Yuma (un personnage clé du cercle restreint de Kabila) et condamnation du chef de cabinet du président Tshisekedi, Vital Kamerhe, pour corruption et les détournements de fonds sont des signes prometteurs de progrès », pouvait-on lire dans la note.

Ces derniers suggèrent aux États-Unis à concentrer leurs efforts sur le démantèlement du système «kleptocratique» de l’ex-président Joseph Kabila Kabange. Les sénateurs préconisent des sanctions américaines contre des personnalités congolaises qui s’illustrent dans la corruption.