Les organisations de la société civile force vive de Kalehe, mouvements citoyens et d’autres structures citoyennes du Sud-Kivu demandent au président de la République Félix Tshisekedi d’avoir « confiance à notre armée loyaliste qui a besoin d’appuis et d’encouragement et non aux forces étrangères ou régionales constituées des pays agresseurs ». Ces recommandations sont contenues dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, dont une copie est parvenue à 4POUVOIR.CD  ce mercredi 16 novembre 2022.

« Monsieur le président de la République, l’interdiction de l’atterrissage de l’avion transportant les minutions et matériels militaires que notre pays a acheté pour défendre notre nation est une preuve confirmant pour la unième fois la complicité de l’ONU et sa main noire derrière la prolifération des groupes armes et l’agression de notre pays par le Rwanda et leurs alliés », peut-on lire dans cette lettre.

Elles refusent catégoriquement toute « négociation » avec le M23 et « soutiennent la proposition de l’Assemblée nationale interdisant le mixage, brassage ou intégration des membres des groupes armés dans les institutions publique ou dans les forces armées et la police nationale »

Pendant ce temps, des violents combats se poursuivent entre les FARDC et les rebelles du M23 au Nord-Kivu. La communauté est-africaine a annoncé la tenue de nouvelles discussions le 21 novembre à Nairobi. Son facilitateur, l’ex-président kenyan Uhuru Kenyatta, appelle les groupes armés actifs dans l’Est République démocratique du Congo à « déposer les armes ».

La rédaction