En visite de trois jours en République démocratique du Congo, le Secrétaire général des Nations unies a répondu aux questions de la presse au sortir de son entretien avec le Président congolais Félix Tshisekedi au Palais de la nation à Kinshasa, ce lundi 02 septembre. Il est revenu sur l’insécurité persistante à l’Est du pays, d’où il revenait d’ailleurs, en avouant l’incapacité jusqu’alors de la RDC et de son partenaire Onusien à mettre fin aux atrocités à cette partie du pays.

Il s’est voulu optimiste, quoi que la présence de la mission Onusienne totalise de décennies dans ce veste pays d’Afrique centrale.

« C’est évident que nous sommes loin d’avoir résolu le problème de l’insécurité en RDC et qu’ensemble la Monusco et la RDC n’ont pas encore été capables de résoudre ce problème pleinement. Mais je dois vous dire aussi en toute sincérité que je pense que si la Monusco n’existait pas la situation serait beaucoup plus dure », assure-t-il.

Et de poursuivre, « un des résultats de cette visite c’est la décision que nous avons pris en coopération avec monsieur le Président de la République. Non seulement nous allons renforcé la capacité d’opération de la Monusco notamment face à l’ADF(un des groupes armés actifs à l’Est de la RDC, ndlr) mais que nous allons renforcé la coopération entre la Monusco et les Forces armées de la RDC ».

Plus de 130 groupes armés opèrent à l’Est de la RDC, selon le dernier rapport du Groupe d’étude sur le Congo(GEC) et le Humain Right Watch. L’insécurité est grandissante. Les nouvelles autorités, menées par l’administration de l’actuel Président, se disent déterminer à en découdre.

Tony-Antoine Dibendila