Il circule ces jours dans les médias, plusieurs rumeurs malsaines contre le projet d’installation des forages (unités solaires de pompage et de traitement d’eau) et de construction des stations mobiles de traitement d’eau, mené par la société Stever Construct Cameron SARL dont le président directeur général est Mike Kasenga, l’accusant faussement d’avoir perçu du Trésor public congolais 390 millions USD pour livrer juste 200 forages, alors qu’il s’agit de 1 340; mais aussi de surfacturation et détournement.

Dans les faits, de quoi s’agit-il ? Le ministère de de développement rural et le consortium Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad ont un contrat en bonne et due forme qui a bénéficié notamment de la vérification de conformité et comporte l’avis de non objection (ANO) établi par la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP). Il faut surtout savoir qu’avant qu’un ANO soit délivré par la DGCMP, la contre-vérification des prix et de la qualité du matériel est entreprise par les experts de ce service technique du ministère du Budget. Aucune surfacturation ne peut donc être évoquée a ce niveau.

Un contrat dont le rapport d’exécution des travaux par le consortium a été en outre présenté en février dernier par le ministre de tutelle François Rubota au Conseil des ministres, après la réception et l’inauguration des premières stations solaires de pompage et de traitement d’eau dans la province de la Tshopo.

Surtout que les spécificités techniques des ouvrages construits par Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad ne comportent pas seulement le forage comme prétend les fakenews en circulation, mais aussi une unité de traitement d’eau et autres accessoires nécessaires.

Faut-il d’ailleurs souligner que plusieurs ouvrages ont à ce jour déjà été livrés. Il s’agit de 9 unités pour Kinshasa-Kimpoko, 32 pour la Tshopo, l’espace Grand Equateur est en attente de 30 et le Grand Kasaï en recevra 20 d’ici la fin du mois d’avril.

Le contrat étant de 5 ans, la capacité technique et financière déjà rassurée et tous les matériels étant disponibles dans les entrepôts, rien n’est donc à craindre au stade actuel.

Dans les détails les plus fins, il est question d’un projet de contrat/travaux d’installation des forages (unités solaires de pompage et de traitement d’eau) et de construction des stations mobiles de traitement d’eau de capacité de 2,5, 5 et 10m³/heure, financé par l’Etat congolais. Il ne s’agit pas seulement de forages destinés à l’irrigation, mais des unités solaires de pompage et de traitement d’eau ainsi que les constructions des stations mobiles de purification d’eau.

Quant à la durée de l’exécution du contrat qui est de cinq ans, il a été lancé dès le premier paiement et à raison de 200 unités par phase de production qui elle, équivaut à un an. Raison pour laquelle la DGCMP a instruit depuis avril 2021 l’exécution du contrat, à raison de près de 80 millions USD pour 200 unités par phase, justement. Rien à voir avec les fausses accusations lancées contre l’entrepreneur Mike Kasenga, le PDG de la société Stever.

Aussi, bien que le contrat initial a prévu 1 000 unités sur toute l’étendue du pays, Mike Kasenga s’est résolu à livrer 1 340 stations d’eau potable sans modification du montant initial du contrat. Surtout que le projet n’est qu’à sa première phase.

Pour les mois d’avril et de mai 2024, 126 stations sont attendues et 96 sont en cours d’exécution. En mai, il est prévu d’atteindre 302 localités. Les villes et localités comme Kisangani, Kananga, Lisala, Bulungu, Mbandaka, Bikoro, Katanda, Tshilenge, Kinshasa, Boma… connaissent également les travaux.

Quant au coût d’un forage, il comporte plusieurs rubriques, contrairement à ce que rapportent les détracteurs de Monsieur Kasenga. Il faut prendre en compte les frais de transport, d’acheminement vers les sites d’installations à travers soit les avions, camions ou bateaux, les frais d’entreposage… Surtout dans les recoins les plus éloignés à l’intérieur du pays. Surtout que les matériels ici utilisés sont de dernière génération, ultra-modernes.

Bref, ce projet mené par le consortium Stever construct Cameroun Sarl et Sotrad se porte très bien et son évolution est largement positive.

La rédaction