Au sein de la coalition Lamuka, principale plateforme de l’opposition, les divergences deviennent tenaces sur la question de la désignation du porte-parole dont de l’opposition telle que prévue par la constitution du pays. Les vues de Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Jean-Pierre Bemba sont diamétralement opposées. 

Ce fut au cours d’une conférence tenue dans la capitale française samedi 26 octobre que Fayulu a fait savoir clairement sa position. Pour étayer ses idées, le président de l’Ecidé a récemment mis en place  la Dynamique pour la vérité des urnes(DVU),

« Allez se complaire pourquoi, parce qu’on va payer le porte-parole ? Parce que vous voulez accepter que Tshisekedi fût élu ? Accepter le poste de porte-parole (de l’opposition, ndlr) veut simplement dire accepter que Tshisekedi ait gagné l’élection présidentielle. Est-ce qu’il a gagné ? », s’est interrogé Martin Fayulu.

Et de poursuivre, « accepter le poste de porte-parole sachant que Fayulu n’est pas dedans, veut dire réduire l’influence de Fayulu, mais ils n’arriveront pas. »

Le groupe parlementaire MS et G7, proche de l’ex-gouverneur du Katanga, avait fait savoir sa position sur cette question. Les présidents de ces regroupements ont déclaré soutenir la candidature de Moïse Katumbi pour ce poste de porte-parole.

Interrogé sur ce sujet, le cadre du Mouvement pour la libération du Congo(MLC) Jacques N’djoli, autre opposant membre du parti de Jean-Pierre Bemba un des leaders de Lamuka, souligne avant tout que cette désignation peut se faire soit par un vote soit de manière consensuelle. Pour lui, cette élection ne doit pas prendre en compte le poids politique.

Une précision qui laisse entrevoir la partance de son leader pour l’occupation de ce poste.

Joe Kazumba