Les réactions fusent de partout après la confirmation par la Cour Constitutionnelle de l’élection de Félix Tshisekedi comme président de la République Démocratique du Congo. Cette fois-ci, c’est le tour de la France d’inscrire sa voix au chapitre. Une réaction qui intervient après le report d’une délégation de l’Union africaine en RDC.

Alors que la page de contestation n’est pas encore complètement tournée la France sort de son silence, et ce, après avoir laissé un flou dans ses réactions il y a peu. Une annonce  qui tombe comme une bombe dans le camp Lamuka, où jusque-là comptait beaucoup de soutien de la communauté internationale principalement de Quai D’Orsay.

« Cette élection a permis aux Congolais d’exprimer avec force et dans le calme leur désir d’alternance. Nous formons le vœu que le nouveau Président sache y répondre et l’appelons à poursuivre le dialogue avec l’ensemble des acteurs du pays pour y parvenir », a communiqué le porte-parole du ministère français des affaires étrangère.

Une position qui ne laisse sans nul doute des sérieuses interrogations aussi longtemps que quelques états au sein de l’Union Européenne (UE) et à l’ONU déplore des fraudes graves survenues lors de ces élections. Une pilule amère également pour quelques congolais qui espéraient trouver un soutien de la part de la communauté internationale. Mais, cela pourrait donc réconforter le camp du chef d’État sortant, qui en quelque sorte défié l’Union africaine.

De son côté, le candidat de Lamuka réclame sa victoire et a qualifié la décision de la Cour Constitutionnelle d’un ‘’putsch électoral’’. Initialement prévu pour ce mardi 22 janvier, la prestation de serment du nouveau président de la République aura lieu ce jeudi 24 janvier 19.

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