C’est un tweet provocateur, et ce, quand bien même, son auteur, Kitenge Yesu,  ne fait nullement mention de sa cible. Il s’agit sans nul doute des évêques catholiques de la CENCO, sur qui les stratégies de l’UDPS ainsi que d’autres formations politiques se sont appuyées pour faire contrepoids à Joseph Kabila en 2016. Et aujourd’hui, plus rien ne va entre les hommes en soutane et l’actuel régime que dirige Félix Tshisekedi après avoir rappelé la tenue des élections en 2023 en RDC.

Alors que la tension semblait baisser en RDC une semaine après les critiques parfois acerbes contre les prélats catholiques émanant de certains membres de l’entourage du Chef l’Etat, Kitenge Yesu revient avec la polémique. Lui, qui s’illustre depuis un temps comme le vrai défenseur et protecteur de l’actuel régime.

« Procès d’intention d’un certain «homme de Dieu» sur les élections, qui sans gêne réclamait 3 jeeps à ceux qu’il qualifiait de médiocres. S’il est Don Camillo pour rire, il ne sera jamais Dom Helder Camara, Évêque brésilien, sans jeeps ni avoirs, prolétaire, défenseur des pauvres », peut-on lire sur son compte twitter.

C’est bien au regard de la polémique survenue après la réaction des évêques catholiques que Félix Tshisekedi, Chef de l’État, a eu à apporter un changé au niveau de son  service de communication. Le Président de la République a fusionné la cellule de communication et la presse présidentielle en nommant un directeur.

Connaissant bien l’influence des évêques dans le pays et leur rôle jouait dans l’histoire, Félix Tshisekedi, issu lui-même d’une famille catholique, contrairement à son entourage n’envisage nullement un bras de fer avec les hommes de Dieu.

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