La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) appelle le gouvernement congolais à redoubler les mesures de sécurité pendant les élections présidentielle de ce dimanche 31 mars dans le territoire de Yumbi (Maï-Ndombe).

Pour cette structure des droits de l’hommes, ce rendez-vous de vote pour les deux communautés ennemies pourrait susciter de nouvelles violences.

« L’organisation des élections législatives dans cet environnement d’impunité, de tensions et de rancœurs inter-communautaires pourrait constituer un élément déclencheur de nouvelles violences, d’autant plus qu’une grande défiance existe vis-à-vis des représentants des autorités locales », peut-on lire dans le communiqué de FIDH.

Les violences communautaires de Tende et Nunu ont fait au moins 535 morts, 111 blessés et 16 000 déplacés, 967 bâtiments détruits également, des habitations pour l’essentiel, mais aussi 14 églises et 17 écoles.

Kris Mutombo