A quelques jours de la tenue des scrutins en RDC, le gouvernement annonce la fermeture de ses frontières, et ce, dans toute l’étendue du territoire nationale. Cette mesure est prise en prévision de l’élection présidentielle, législative et provinciale du 3O décembre.

La RDC ne transgresse pas la règle de souveraineté de l’Etat comme l’a affirmé plus d’une fois le président de la République dans ses sorties médiatiques ou encore lors de ses discours devant les sénateurs et députés réunis en congrès.

« Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo informe l’opinion tant nationale qu’internationale que les frontières terrestres, lacustres et fluviales seront fermées en date du 30 décembre 2018 », a fait savoir dans un communiqué jeudi 27 décembre 2018 le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité Henri Mova Sakanyi.

Il ajoute par ailleurs que « cette mesure ne concerne pas les postes frontières internationaux de N’djili-Luano-Bangboka-Goma et Mbujimayi ».

Cette mesure intervient alors que Barthe Ouvry, chef de mission de l’UE en RDC est contraint de quitter la RDC dans 48heures. Une mesure de rétorsion de la part du gouvernement congolais face au renouvèlement des sanctions des hauts cadres du pays dont figure E. Ramazani Shadary, dauphin du président sortant Joseph Kabila et candidat président à l’élection.

Joe Kazumba