En effet, c’est une stagnation. Déjà en fin 2018 la République démocratique du Congo paraissait en 154e position. La liste rendue publique vendredi 03 mai en cette journée internationale de la liberté de la presse n’a pas bougé la position congolaise.

Sur le baromètre de Reporters sans frontières, cette organisation internationale qui défend les droits de professionnels de médias, aucun  journaliste n’a été jusque-là tué en RDC. Le RSF signale tout de même l’insécurité qu’a fait objet certains journalistes lors de manifestations de l’opposition en 2019.

En réalité, la place qu’occupe le Congo depuis 2018 est un recul en comparaison de 2016, où il occupait la 152e place.

Actuellement dans le monde, 10 journalistes ont été tués, 174 emprisonnés… Une situation inquiétante qui pousse des pays à promouvoir la liberté de la presse.

Sur son compte twitter, l’ambassadeur canadien en RDC Nicolas Simard, annonce la tenue prochaine d’une conférence internationale : « le Canada et le Royaume-Uni travaillent ensemble à la préparation de la Conférence mondiale pour la liberté de la presse, les 10-11 juillet prochain ».

Tony-Antoine Dibendila