Les coordinations territoriale et urbaine de la société civile de BENI viennent de durcir leur mouvement de grève en mémoire des victimes du récent massacre en particulier, et protester contre l’insécurité volatile dans la région de BENI. Ces journées de deuil iront du lundi au vendredi 28 septembre 2018 en attendant les actions qui seront prises par les autorités locales, nationales et internationales.

C’était au cours d’une réunion extraordinaire qui a mis autour d’une même table les différentes composantes des Forces vives, lundi 24 septembre 2018.

La société civile de Béni par le canal de son président Kizito Bin Hangi décrète ce qui suit: « cinq journées de deuil en ville et territoire de BENI à dater de ce lundi 24 septembre 2018… la cessation de toutes les activités liées à la riposte contre Ebola jusqu’au retour effectif de la paix… la cessation des cours dans les écoles tant privées que publiques pour ne pas exposer nos enfants aux risques d’enlèvement et massacre… la suspension des activités des organismes nationaux et internationaux sur le terrain insécurisé ».

Par ailleurs, cette structure citoyenne exige également l’arrivée des ministres de la défense et de l’intérieur du Chef d’Etat-Major pour s’enquérir de la situation sécuritaire qui prévaut dans la zone.

Écoles, boutiques, magasins, banques et autres petits commerces n’ont pas ouvert leurs portes. Le secteur de transport a aussi été touché par cette action initiée par la société civile de BENI.

Frabice Ngima/Collaborateur-Beni