Mardi 21 août dans la capitale belge, Bruxelles, où séjourne le président de la plateforme électorale Ensemble Moïse Katumbi, s’est tenu une conférence de presse remettant au centre de l’actualité politique congolaise ce dernier. Le président de TP Mazembe est longuement revenu sur sa naissance et sa jeunesse au « Zaïre » de l’époque avant d’affirmer en trois mots : « je suis congolais ».

Au cours de cette rencontre médiatique, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga a réaffirmé sa congolité : « J’ai vu une liste des gens qui ont la double nationalité et on présente Moïse Katumbi comme un italien. Il faut alors laisser le gouvernement italien m’arrêter. Je suis un congolais. Je suis né au Congo, heureusement même l’aide-accoucheuse là vit encore. J’ai des amis avec qui on a grandi, j’ai joué dans la cité, j’ai fait l’internat, j’avais ma carte du Zaïre, j’étais même en train de la regarder aujourd’hui ».

Avant de revenir sur l’intervention liée à ses poursuites judiciaires évoquées par Leon Kengo Wa Dondo, président du sénat congolais, lundi 21 aout sur Rfi : « Moïse Katumbi n’a pas besoin d’être amnistié parce que je n’ai rien fait… Les élections doivent être transparentes et inclusives si nous voulons la paix dans notre pays. Le président Kengo a bien souligné que c’était des procès politiques. Je demanderais à monsieur Kabila d’abandonner ces procès. »

Moïse Katumbi, ancien collaborateur du président Kabila, est parti en exil en Europe en 2016 après s’être passé à l’opposition. Il est poursuivi par la justice congolaise pour plusieurs infractions dont l’atteinte à la sureté de l’Etat, qu’il qualifie des « procès politiques ».

Tony-Antoine Dibendila