En RDC, les violons ont toujours du mal à s’accorder sur  les éventuelles réformes électorales. Du côté du Front Commun pour le Congo (FCC), le sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji soutient mordicus l’idée de la présidentielle à un tour au suffrage indirect.

D’après l’ancien gouverneur du Kasaï- Oriental, une telle idée a l’avantage d’épargner le pays de dépenses après chaque cinq ans. Ngoyi Kasanji rassure que les nouvelles dispositions mises en place pour empêcher la corruption à grande échelle peuvent servir afin d’endiguer la fraude déjà décriée aux dernières élections des sénateurs et gouverneurs.

Pour sa part Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, une telle initiative démontre à nouveau la mauvaise foi de leur partenaire.  » Qu’ils arrêtent d’énerver la population. Ils pensent-ils qu’ils peuvent tout imposer à la population. Ils se trompent », a réagi Kabuya sur les ondes de Top Congo.

Il sied de souligner que depuis 2011 la RDC a opté pour l’élection présidentielle à un seul tour au suffrage direct. Ces deux derniers scrutins, ont d’après certains observateurs, montré ses limites sur la légitimité du magistrat suprême. D’après Chérubin Okende, un des proches de l’opposant Moïse Katumbi, il serait souhaitable de revenir aux scrutins à deux tours à l’instar de 2006.