Martin Fayulu, candidat à la présidentielle du 23 décembre 2018 est revenu sur le choix portée à sa personne lors des pourparlers des sept leaders de l’Opposition réuni à Genève. Pour lui, le choix portée par les grands cadors de l’Opposition sur lui est un fruit d’un consensus et non un choix qui fait de lui le candidat des ceux qui sont exclus de la course à la présidentielle de décembre.

Désigné candidat à l’issue de l’accord de l’accord de Genève le 11 novembre, son choix a suscité une vive colère dans le chef des militants des partis UNC et UDPS qui ont exigé, et ce à l’immédiat, de leurs leaders le retrait des signatures. Néanmoins Martin Fayulu réfute toutes affirmations faisant de lui le dénominateur commun des négociations de Genève.

« Il faut que les gens se regarde. Qui est à la tête de toutes les manifestations jusqu’à recevoir une balle ? Moi j’ai fait le travail. le peuple congolais reconnait ce travail et mes frères de l’Opposition ont reconnu ce travail et ils m’ont choisi. Je ne suis pas le candidat de ceux qui sont exclus », a dit le président de l’ECiDé Martin Fayulu dans une interview accordée à RFI ce dimanche 2 décembre 2018.

Celui que l’on surnomme le soldat du peuple a poursuivi par ailleurs « Si les congolais m’appellent le gardien de temple c’est-à-dire le président Etienne Tshisekedi parti je garde le temple et je fais le travail qui doit être fait.

Le Bureau d’études, de recherches et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo, de l’Université de New York avaient dans un sondage publié mardi 30 octobre 2018 placé Félix Tshisekedi en tête à l’élection présidentielle. Ce dernier était suivi de Vital Kamerhe et d’Emmanuel Ramazani Shadary.

Pour Martin Fayulu ce sondage était commandité « Le sondage de l’institut Berci c’est un sondage commandité. Et c’est un sondage dangereux. Les élections c’est une photographie de la situation à un moment donné. Attendons les élections et vous verrez qui je suis ».

Au cours de la présentation du programme commun de la frange de l’Opposition « Lamuka » Martin Fayulu a chiffré à 105 milliards de dollars américains pour le programme commun. Un accent particulier a été mis sur la lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics, des maux très ancrés dans la société congolaise.

Joe Kazumba