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Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege : « les massacres à Beni ont été rendu possible par l’absence d’un Etat de droit »

Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege : « les massacres à Beni ont été rendu possible par l’absence d’un Etat de droit »

Le gynécologue Dénis Mukwege, prix Nobel de la Paix, a une fois de plus dénoncé la passivité de l’Etat congolais face aux massacres perpétrés par les rebelles à Beni. Pour ce prix Nobel de la Paix a par ailleurs lancé un appel au monde entier à cesser d’ignorer les violences perpétrées en République Démocratique du Congo.

A Oslo (Norvège) celui que l’on surnomme le ‘’Réparateur des femmes’’ a relaté les situations inhumaines dans lesquelles femmes, enfants, vieillards et même les hommes sont victimes. « Les massacres à Beni ont été rendu possible par l’absence d’un Etat de droit, l’effondrement des valeurs traditionnels et l’impunité en particulier pour les personnes au pouvoir. Les viols, les massacres, la torture, l’insécurité diffuse, le manque d’éducation crée une spirale des violences sans précédent », a déclaré le Nobel de la Paix Denis Mukwege.

Le médecin général de l’hôpital de Panzi s’est indigné sur les répercussions désastreuses de la guerre sur ce coin de la RDC « Le bilan humain de ce chaos pervers et organisé a été des centaines des milliers des femmes violés, plus de quatre millions des personnes déplacées à l’intérieur du pays et la perte de six million des vies humaines ».

Au cours de son speech lors de la remise du prix, Dénis Mukwege, nouveau Nobel de la Paix a dédié ce mérite à tous les victimes des atrocités dans le monde. « C’est au nom du peuple congolais que j’accepte ce prix Nobel de la paix. Je le dédie à toutes les victimes dans le monde. Je viens du pays le plus riche de la planète dont le peuple est le plus pauvre car les richesses alimentent la guerre », a-t-il dit.

Ce gynécologue connu très souvent par ses prises de position hostiles au pouvoir de la RDC et avec un ton sévère a demandé aux Etats de cesser de recevoir avec honneurs les dirigeants qui usent du viol comme arme de guerre « Il faut tracer une ligne rouge plutôt que de leur dérouler le tapis rouge ». 

Ce prix lui sera octroyé conjointement avec l’Irakienne Nadia Murad Yazidie, ex-esclave des djihadistes.

 

Joe Kazumba

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