Journaliste en danger (JED) a dans son rapport publié jeudi 1 novembre recensé au total 121 cas de violations des droits d’informer  et d’être informé en 2018. C’est à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes célébrée vendredi 02 novembre. 

Dans ce rapport, JED note qu’aucune amélioration n’a été faite au sujet de la liberté de la presse depuis 2017.  Pour cette organisation indépendante de défense de la liberté de la presse, le climat actuel en RDC ne demeure pas favorable pour l’exercice du travail de journaliste. Ces atteintes laissent planer « le spectre d’un chaos généralisé », peut-on lire dans ce document.

En sus, JED souligne dans son rapport que «les atteintes à la liberté de la presse sont généralement ou majoritairement le fait des personnes détentrices d’une parcelle de pouvoir ». JED révèle par ailleurs que la plupart de ces cas de violations ont été répertoriés lors des manifestations publiques organisées par l’opposition et la société civile la veille de la tenue des élections.

Ce n’est pas la première fois que cette organisation indépendante dénonce les abus contre les journalistes. A un mois de la tenue des élections, JED tire à nouveau la sonnette d’alarme pour que les « bourreaux » de la presse soient punis.

Grevisse Tekilazaya