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RDC : Katumbi, Fayulu, Matata et Sessanga, à la tête d’une opposition qui «résiste» face à une Police «stoïque»

RDC : Katumbi, Fayulu, Matata et Sessanga, à la tête d’une opposition qui «résiste» face à une Police «stoïque»

Quelques centaines de militants de l’opposition ont répondu à l’appel à manifester ce jeudi 25 mai. Conduits par l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 Martin Fayulu Madidi, l’ex-gouverneur de la défunte province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe et l’élu national Delly Sesanga, ils étaient en sit-in à quelques mètres du siège de la Commission électorale nationale Indépendante (CENI), sur le boulevard du 30 juin.

Les manifestants qui avaient prévu militer pour exiger notamment un processus électoral « transparent » devant le quartier général de la centrale électorale, ont fait face à une Police qui s’est bien comportée. Pas de dégâts majeurs enregistrés à part quelques moments de tensions observées lorsque les militants de l’opposition ont tenté traverser les périmètres sécuritaires installés.

Ce sit-in qui arrive quatre jours après la dernière marche qui a fait quelques blessés et des modestes dégâts matériels, a dévoilé l’essoufflement de l’opposition surtout que les appels à manifester de ces quatre principaux opposants, étaient en pompe dans les réseaux sociaux et les médias traditionnels.

Au finish, quelques centaines de militants ont pu prendre part à cette manifestation politique, brûlant un pneu sur la chaussée, scandant des chansons hostiles au pouvoir de Kinshasa.

Dans l’ensemble la Police a poliment contenu les manifestants. Il n’a été fait usage ni de coup de feu, moins encore de gaz lacrymogènes, et aucune interpellation n’a été décriée. Une attitude de la Police largement encouragée dans l’opinion, bien que de provocations étaient innombrables.

Quant à l’opposition, elle promet ainsi de revenir pour un autre sit-in, visiblement désespérée. Et insiste pour plus de liberté et droits de manifester.

La veille, le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur Peter Kazadi a accusé les leaders de l’opposition de concocter des stratégies susceptibles de conduire aux violences pour s’attirer de la sympathie dans l’opinion. Mais que le pouvoir de Kinshasa ne cèdera pas à des chantages qualifiant abusivement le président Tshisekedi de dictateur.

Tony-Antoine Dibendila

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