L’association congolaise d’accès à la justice (ACAJ) a publié ce vendredi 24 janvier 2020 son rapport annuel sur la gouvernance de la coalition FCC-CACH. Dans son rapport, un an après la passation pacifique du pouvoir, l’ACAJ révèle plusieurs cas de violations des droits de l’homme et de la Constitution.

La question de la désignation d’un porte-parole de l’opposition a été épinglée par cette structure qui conclut que la coalition au pouvoir bloque son processus. « La coalition FCC-CACH bloque le fonctionnement de l’institution opposition politique ».

« C’est depuis le premier octobre 2019 que l’opposition a, par le biais du député Bienvenu Apalata AMBO, président du groupe parlementaire MSG7, adressé à Madame la Présidente de l’Assemblée Nationale une lettre, avec copie au Président du Sénat, demandant la convocation de l’assemblée plénière des députés et sénateurs de l’opposition afin de désigner leur porte-parole sans suite », s’inquiète cette structure d’appui à la démocratie.

Lire notre article : Vital Kamerhe favorable à la démission de Jeanine Mabunda au Parlement « elle a franchi la ligne rouge », explique le Dircab

Les opposants, de leur part, accusent les présidents de deux chambres du parlement à vouloir tarder le processus comme ce fut le cas durant les deux législatures précédentes.

Lors de son message sur l’état de la Nation le chef de l‘Etat Félix Tshisekedi s’est montré inquiet du retard sur la désignation d’un porte-parole. « J’invite les différents compatriotes à mettre tout en œuvre pour que l’article 8 de la constitution produise pleinement ses effets. Nous aurons en ce moment-là un interlocuteur, mieux un contradicteur attitré ».

Joe Kazumba