En République démocratique du Congo, les arrêts de la Cour constitutionnelle à la suite des élections du 30 décembre 2018 continuent à susciter de l’émoi. Saisie par les députés victimes des arrêts de superposition rendus par la Cour, l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) promet de travailler ensemble pour trouver « une solution à l’amiable » avec les institutions politiques.
Alors que 16 députés ont saisi le Comité des droits de l’homme de l’ONU, cette association d’appui à la démocratie pense que cette démarche permettra de ne pas ternir l’image de la République au niveau international.
« Le comité des Droits de l’homme a déjà communiqué la plainte de 16 députés-victimes au gouvernement de la RDC, avec délai de six mois pour y répondre. Mais, voulant préserver l’image de la RDC au niveau international, les députés-victimes et l’ACAJ vont s’employer durant six mois pour trouver une solution à l’amiable avec les institutions politiques », a déclaré Me Georges Kapiamba dans un point de presse organisé ce jeudi 17 octobre 2019.
Devant l’assistance, Louis d’or Balekelayi, porte-parole de ce groupe, s’est montré profondément déçu, mais se dit par ailleurs déterminé à aller au bout de leur revendication. « Nous revendiquons notre place parce que nous avons manqué 150 mille pour corrompre des juges ? », a fait-il observer.
Le groupe de 31 députés victimes des arrêts de superposition ne décolèrent depuis l’imbroglio créé par les tergiversations de la Haute Cour. Ils promettent appliquer un plan B si l’État congolais continue à faire la sourde oreille.
Joe Kazumba
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