Le sous-secrétaire d’État adjoint à la démocratie, aux droits humains et au travail, l’américain Scott Busby, vient d’achever sa visite en République démocratique du Congo ce 21 juin. Il a été à Kinshasa et à Goma, rencontré le Président congolais Félix Tshisekedi et plusieurs autres autorités et personnalités de la société civile.

L’objet principal de sa tournée est la fin de l’impunité, le renforcement de la démocratie et les droits humains en RDC. Dans une note publiée par l’ambassade des USA en RDC, ce haut responsable américain revient sur la nécessité de demander des comptes aux auteurs des graves violations et grands actes de corruption.

« La question de la responsabilité est importante dans le monde entier, mais elle est particulièrement fondamentale ici au Congo en raison de l’histoire d’impunité du pays », estime-t-il.

« Les États-Unis sont prêts à aider le gouvernement de la RDC à demander des comptes à ces individus, dont certains occupent encore des postes leur conférant de l’influence et du pouvoir, qui sont responsables de graves violations des droits humains ou de grands actes de corruption », a déclaré monsieur Scott Busby.

Ce dernier a un peu plus tôt souligné que le premier transfert pacifique du pouvoir en RDC offre une opportunité aux États-Unis d’aider le Président Tshisekedi à aborder la question de l’impunité.

Un discours qui vraisemblablement s’adresse à certains caciques de l’ancien régime qui sont aujourd’hui regroupés dans la plateforme politique Front commun pour le Congo(FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, longtemps en froid avec l’Occident, désormais en coalition gouvernementale avec le Cap pour le changement de Félix Tshisekedi.

Tony-Antoine Dibendila