Ce dimanche 27 octobre à Kipushi, énième déplacement dans les recoins de la province du Haut-Katanga au sud-est du pays où séjourne une importante délégation hiérarchique du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie(PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila, Ramazani Shadary son secrétaire permanent a tenu un meeting de mobilisation autour des enjeux politiques actuels. C’est aussi sa première apparition publique dans ce coin du pays depuis les dernières élections en décembre 2018.

« Nous devons appuyer le gouvernement qui poursuit l’œuvre commencée par lui(Joseph Kabila, ndlr) dont la gratuité de l’enseignement et la refondation de l’Etat », s’est-il voulu être plus clair. Dénonçant ensuite le détournement des deniers publics dont « les médias font état depuis quelques temps. »

Plus tôt à Likasi, cette autre ville du Haut-Katanga, il a rappelé quasiment les grandes lignes du discours tenu lors de la clôture de la matinée politique de ce parti organisée dans la deuxième ville de la République démocratique du Congo, Lubumbashi.

 « Nous sommes un grand parti politique, la première force politique du pays dans les Assemblées délibérantes (Assemblée nationale, Sénat et les Assemblées provinciales), le gouvernement central avec un premier ministre, dans les provinces où nous avons 15 gouverneurs (…) Ceci fait du président national de notre parti et autorité morale du FCC (Front commun pour le Congo, ndlr) Joseph Kabila Kabange un acteur politique majeur et incontournable en RDC. »

À la tête d’une sérieuse délégation composée de l’ancien directeur de cabinet à la présidence Néhémie Mwilanya, Adolphe Lumanu, Lucain Kasongo, le gouverneur Jacques Kiabula Katwe… Ramazani Shadary a rappelé que le PPRD est « un parti civilisé et non violent. Mais cela ne devrait pas rendre les militants passifs face à toute provocation sans objet. »

Les multiples déplacements de caciques du parti de Joseph Kabila rentre dans le cadre de l’exécution des recommandations de la matinée politique tenue récemment à Lubumbashi. La visite de Kipushi arrive après celle Likasi.

Tony-Antoine Dibendila