L’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) annonce la mise en place d’une commission chargée de recevoir et examiner les preuves sur l’enrichissement illicite de certains de ses membres au pouvoir. Ceci fait suite aux récentes allégations des évêques de la Conférence Épiscopale  Nationale du Congo (CENCO), une structure de l’Eglise Catholique.

Réunie en session ordinaire ce jeudi 05 mars 2020, le parti au pouvoir déclare ce qui suit « Cela étant, tout en reconnaissant la probité morale du parti, la présidence de l’UDPS /TSHISEKEDI, met en place une commission ad hoc chargée de recevoir et d’examiner les éléments de preuve que détiendraient les auteurs de ces accusations afin de clarifier cette situation ».

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Et d’ajouter : « Au regard de la gravité de ces accusations, la présidence du parti rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale que le combat de l’UDPS/TSHISEKEDI se fonde sur les valeurs de la bonne gouvernance et du respect de l’Etat de droit, et qu’à ce titre elle ne saurait accepter qu’un individu ou groupe d’individus ternisse l’image du parti et celle du président de la république, dans le seul but de détourner l’attention du peuple congolais de ce noble combat ».

Au cours d’une conférence de presse tenue lundi, les évêques de la CENCO ont estimé que, face aux querelles de membres de la coalition au pouvoir FCC-CACH, que « les alliés semblent plus préoccupés par leur positionnement politique plutôt que par le service à rendre au peuple qui continue à croupir dans la misère. Surtout que beaucoup de problèmes auxquels le pays est confronté restent sans solutions adéquates à cause de la crise au sein de cette coalition. »

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Joe Kazumba