Ce vendredi 24 janvier signe la fin de la première année depuis l’alternance pacifique en République démocratique du Congo. Une date qui rappelle également l’entrée au pouvoir du président Félix Tshisekedi à travers sa prestation de serment. Beaucoup y vont en diverses réactions, et le président du Parti national pour la nouvelle énergie du Congo(PNEC), Michel Mwika, dresse lui un bilan très peu reluisant, faisant appel à plus d’efficacité pour les quatre années à venir.

« Un an après l’alternance, il est triste de constater que la vraie alternance n’a malheureusement pas eu lieu. La vraie alternance concerne : le changement de mentalité, l’ordre, la justice… Jusque-là c’est presque une pseudomorphose. Les quatre années restantes seront très déterminantes », a de manière lucide, dans son tweet de ce jour mémorable, analysé les 12 mois du président Tshisekedi à la tête du pays.

L’acteur politique voudrait donc faire allusion entre autres aux soubresauts que connaissent la coalition gouvernementale entre le CACH (Cap pour le changement) du président Tshisekedi et le FCC (Front commun pour le Congo) de l’ex-chef de l’État Joseph Kabila, sur fond de dossiers sensibles. De tiraillements et des hésitations qui risque de reléguer en seconde zone les innombrables attentes du peuple congolais, l’un des plus pauvres de la planète, pourtant assis sur un sol immensément riche.

Le président de cette modeste formation politique centriste, appelle au sursaut pour le reste du mandat du président Tshisekedi.

Tony-Antoine Dibendila